
Optimiser ses pratiques
En mettant fin à la standardisation des pratiques, l’API reconnecte les agriculteurs à l’agronomie et à leur sols avec des avantages économiques et environnementaux.
S’appuyant sur l’utilisation des Agtech pour la modulation des interventions, elle contribue à augmenter l’efficience des pratiques quelles qu’elles soient, à moderniser l’image des exploitants et les rendre toujours plus fier de leur métier, et à apporter des réponses concrètes à leurs attentes et à celle de la collectivité en général. Elle contribue ainsi efficacement à la transition agroécologique des exploitations.

Une agriculture réservée à tous !
L’API en France : des spécificités liées à l’histoire et aux territoires !
L’hétérogénéité physique, chimique et biologique des sols sur laquelle se fonde l’API, répond à des spécificités françaises dont il faut tenir compte dans la manière d’effectuer les diagnostics et les conseils.
L’hétérogénéité des sols français a bien sûr été façonnée par la géologie et le climat, mais aussi par les remembrements, les agrandissements, la mécanisation et surtout par les pratiques des agriculteurs qui se sont succédés sur plusieurs décennies. Cette spécificité pèse sur le choix techniques et méthodologiques de zonage de la fertilité des sols pour établir les plans d’échantillonnage et les fichiers de modulation, tout comme le zonage des potentiels de sol.
Quant aux règles de décision pour établir les conseils d’apports et de modulation, elles doivent être établies sur la base d’expérimentations conduites en France dans divers contextes pédoclimatiques et situations agronomiques. Aussi aucun modèle venu d’outre atlantique ou même d’Allemagne ou d’Angleterre ne peut s’appliquer de manière fiable à la France.


Quels bénéfices pour les agriculteurs ?
(Re)découverte des sols
Support de toutes cultures de plein champ, les sols font aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. Bien les connaître, en tous points de la parcelle, c’est progresser sur les pratiques grâce à une bonne compréhension des facteurs limitants du rendement et de la qualité, et les moyens d’y remédier ou de s’y adapter.
Meilleure efficience des interventions
L’API ajuste ou adapte les doses d’intrants, l’irrigation ou les interventions mécaniques en fonction de la variabilité intra-parcellaire du sol et de la culture. En appliquant « la bonne dose, de la bonne intervention, au bon endroit, au bon moment », elle réduit les gaspillages, limite les passages inutiles et optimise le travail du sol. Les ressources sont ainsi mieux utilisées, les rendements plus proches des objectifs liés aux potentiels de sol, et l’impact environnemental diminué.
Gestion approfondie des parcelles
En identifiant et en gérant efficacement l’hétérogénéité intra-parcellaire des sols, l’API procure une meilleure gestion des parcelles. Tout d’abord dans le choix des assolements, des variétés et du travail du sol, puis en guidant l’application des intrants et des ressources en eau en tenant compte de la variabilité intra-parcellaire des sols.
Amélioration de la performance environnementale de l’exploitation
Diminution des impacts négatifs liés aux fuites de nitrates et phosphates dans le sol et l’eau, des IFT et de l’utilisation de ressource renouvelables ou non. En effet, la modulation intra-parcellaire contribue à l’utilisation durable des ressources telles que l’eau et l’énergie. En irrigant précisément en fonction de la réserve utile des sols, de l’humidité au champ et des besoins les plantes , il est possible de réduire le gaspillage des ressources en eau et en énergie
Valorisation du matériel agricole
De plus en plus, le parc de machines agricoles est équipé pour la modulation automatique. Néanmoins sans fichiers de modulation, ces équipements restent sous-utilisés par rapport à leur potentiel et sont non valorisés.
Confort de travail
Guidage GPS, fichiers et équipements de modulation automatiques procurent un confort de travail de jour comme de nuit et un fort sentiment du travail “bien fait”.
Témoignages
FAQ
Qu’est-ce que la modulation intra-parcellaire ?
C’est l’apport à taux variable de tous les intrants sur la base de l’hétérogénéité intra-parcellaire des sols en matière de fertilité et de potentiel. En saison, la modulation prévisionnelle ainsi établie peut être pilotée avec des données sur la variabilité intra-parcellaire des besoins de la plantes.
Qu’est-ce que le zonage ?
C’est la spatialisation de zones homogènes de fertilité ou de potentiel au sein d’une même parcelle. Pour la fertilité, be Api s’appuie sur l’analyse des historiques parcellaires, puis des résultats d‘analyses de terre . Pour le potentiel, be Api utilise la conductivité électrique des sols et la description de profils.
Qu’est-ce qu’une carte de fertilité ?
Une carte de fertilité décrit à l’intra-parcellaire les teneurs en phosphore, potassium, magnésium, calcium, mais aussi en matière organique (MO) et oligo-éléments. Elle fait également état de paramètres tels que l’acidité du sol (pH), la capacité d’échange cationique (CEC), l’azote potentiellement minéralisable (APM) et le rapport K2O / MgO.
Les cartes de fertilité servent à moduler la fumure de fond : les apports en phosphore, potasse, amendement calcaire, magnésie et en matière organique.
Qu’est-ce que la conductivité électrique des sols ?
La conductivité électrique des sols (CE) est la capacité du sol à laisser passer le courant électrique. Elle est liée à la capacité du sol à retenir l’eau.
La mesure de CE sert à cartographier des zones homogènes de conductivité dans lesquelles seront creusés des profils de sols pour déterminer le potentiel du sol à un endroit bien défini.
Qu’est-ce qu’un profil de sol ?
Les profils de sols sont effectués par des pédologues. Leur travaux s’attachent à décrire la profondeur du sol, sa nature, son taux de cailloux, la profondeur d’enracinement, ainsi que d’autres marqueurs biologiques du sol. La description des fosses pédologiques permet ainsi d’identifier le potentiel de chacune des zones et notamment la réserve utile.
Qu’est-ce qu’une carte de potentiel de sol ?
Une carte de potentiel permet de fixer des objectifs de rendement différenciés par zone et d’y adapter les interventions en quantité, densité ou intensité. Elle sert à moduler la fertilisation azotée et soufrée, l’irrigation, la protection fongicide et les régulateurs de croissance, mais aussi à mieux choisir, préparer et conduire les implantations (travail du sol, variétés, densités de semis).





